Praxis Criminis : enquête criminelle, mode d’emploi

Création d'une vidéo animée pour faire revivre un ouvrage

La vidéo finale de Praxis Criminis,

disponible sur la chaine youtbe du réseau des médiathèque de Montpellier,

ainsi que sur le site Epocc.fr

Ce projet vient de l'idée du site et de l'organisme Epocc (Enquêtes patrimoniales d’Occitanie).

L'objectif d'Epocc est de faire revivre des ouvrages anciens, conservés dans les médiathèques d'Occitanie, au travers de créations d'artistes de différents horizons.

Pour ce projet, ils ont fait appel à Olivier COSTES, un auteur qui par chance était l'un des intervenants de mon école.
Il a donc pensé à imager son texte via le motion design, et c'est là que nous intervenons.

Notre groupe de motion design s'est donc vu donné la lourde tache de faire revivre cet ouvrage grâce à nos connaissances communes, le motion design.

Après avoir reçu la voix d’Olivier, qui raconte l’histoire de l’ouvrage de manière immersive, nous avons conçu un animatic.

une version sommaire de l’animation, composée de croquis et de mouvements simples.

L’objectif : avoir un aperçu du rythme, des éléments à créer, et surtout obtenir la validation du client, la médiathèque Émile Zola de Montpellier.

Une fois l’animatic terminé, nous avons pu nous répartir les rôles :

Eden s’est occupé d’animer les gravures en 2D.

Mattéo a créé l’ouvrage en 3D, y a intégré les animations d’Eden, et a réalisé les mouvements de caméra autour et à l’intérieur du livre.

Quant à Guillaume et moi, nous avons créé la salle et l’ambiance générale.

Je vais ici montrer le processus de création par lequel nous sommes passés Guillaume et moi, n'ayant pas intervenu sur les parties d'Eden et de Mattéo.

Avec Guillaume, nous avons donc modélisé et texturé la salle dans laquelle repose le Praxis Criminis dans la vidéo.

Cette visite de la salle permet de découvrir les détails et les éléments modélisés.

Pour saisir l’ambiance de l’époque, nous avons effectué plusieurs recherches afin de recréer l’architecture, les meubles et les objets au plus proche de ce qui se faisait à l’époque.

Pour créer la texture, j'ai utilisé une méthode qui consiste à déplier les objets à plat, et de peindre sur chaque face.

Cette vidéo montre les différents étapes, de l'animatic à la verion finale.

Jean De Mille, créateur du Praxis Criminis, ne possède aucune trace de représentation de son visage.

Nous avons donc décidé d'utiliser un nouvel outil, l'intelligence artificielle.

Son visage étant inconnu, la générer grâce à ce nouvel outil était pertinent. Son animation est également générée par IA, permettant de la synchroniser avec la voix du narrateur.

Enfin, E-artsup, l'école dans laquelle j'ai fais mes études, a produit une vidéo qui retrace tout le projet, avec des interview de tous les intervenants du projet, de la médiathèque à nous, les étudiants